Livre II - Il était une fois...

La plupart des membres de la famille Salaun de Kerkrenv ont par leurs fonctions occupées et par leurs histoires marquées la Bretagne.

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Pelotine Salaun de Kerkrenv

Fille de Tatoo Salaun de Kerkrenv

Habitante de Brest, née de l'union de Tatoo Salaun de Kerkrenv et d'une paysanne Normande, Pelotine Salaun de Kerkrenv est la définition même d'une véritable bretonne.

C'est dans la ville d'Avranches, en Normandie, que la petite Pelotine voit le jour. Ville dans laquelle elle vivra son enfance. Mais le décès de sa mère prononcée, la jeune femme entreprit un voyage en Bretagne afin d'y retrouver son père et sa famille, quittés de nombreuses années auparavant.

Ses pas l'arrêtèrent d'abord dans la ville de Tréguier, où elle tomba éperdument amoureuse du maire de l'époque, Taizo Wigbold, baron de Tregastell, aujourd'hui décédé. Dans cette ville, Pelotine exerça la profession de croquemort et d'animatrice.

Après avoir presque été jetée de Tréguier, Pelotine décida de retourner dans la ville qui lui tient réellement à cœur : Brest, laissant vivre son fiancé seul à quelques villes de la sienne.
A peine arrivée à Brest, Pelotine fut la fossoyeuse qui enterra le grand Kuligan, frère de Taizo. Elle devint ensuite cheffe de port sous le mandat de Pitchoune32.
En parallèle, elle exerça la profession de crieuse. Quelques temps plus tard, Pelotine se présenta comme candidate à la mairie. Elle fut élue et resta mairesse durant trois mandats consécutifs.

Le temps passa, et Pelotine renoua des liens avec sa famille : les Salaun de Kerkrenv.

Intéressée par la politique, et grâce à la confiance de son meilleur ami Joachim du Bellay, connu aussi sous le nom de Gildwen de Brocéliande, Pelotine devint prévôt de Bretagne.
Sa carrière connaissant une ascension fulgurante et comme un bonheur ne vient jamais seul, après avoir été baptisée à Brest par l'ancien curé de la ville Riebben, Pelotine épousa Taizo Wigbold et devint ainsi baronne consort de Tregastell.
Quelques mois plus tard, le ventre de la Brestoise s'arrondit. Pelotine donna naissance à Harmonie Wigbold, une adorable poupée brune, dont le parrain devait être Joachim.
Elle connut aussi une grande joie en devenant intendante du Cromlec'h, ce qui prouvait la confiance que ses pairs mettait en elle.

Malheureusement, la période de joie s'acheva brusquement quand la jeune femme perdit son meilleur ami, le duc de Bretagne. Pelotine commença à perdre pied. Elle se raccrocha alors à sa fille et à son travail. Pelotine cessa la gestion de mairie, et devint alors mairesse adjointe sous le mandat de Sharlnak.
Dans ce même laps de temps, elle obtint le rôle d'intendante du grand-duc Myrlin, et prit donc possession de toutes les clefs du château de Nantes, pouvant ainsi organiser les audiences auprès de sa Majesté.

La Renarde lui proposa de devenir Bailli sous son mandat, chose que la baronne consort accepta. Pelotine devint donc bailli.
Elle devint également intendante de Cholet alors que Chimera en était la Duchesse.

En parallèle, la petite nymphe, comme Joachim l'avait surnommé une fois, se régalait de peindre des bannières ; elle devint artiste pour le duché mais aussi pour le grand atelier des doigts d'Or, extrêmement réputé dans le royaume de France.

Et alors qu'elle commençait à sortir la tête de l'eau, Pelotine perdit sa fille et son époux, qui décèdent tous deux de la dysenterie.

Cependant, Pelotine fut anoblie par le neveu de Joachim, Nilas, et devint donc la Vassale de Riwan, Duc de Brocéliande, en acquérant son titre de Baronne de Tregastell. Elle porte désormais le titre de Dame de Concoret.

Elle reprit, pendant un temps goût à la vie, auprès d'Elicas du Castel des Pendragons auquel elle fut fiancée, néanmoins cela ne dura guère et de nouveau seule, Pelotine fuit Brest pour Kastell Paol.

Dans le même temps elle abandonne sa charge au Crom'lech, mais siège toujours à la Citoyenneté où elle est l'une des Sages.

Elle s'installe alors à la Solidaire, comme la nomme certains, y découvrant une nouvelle amitié pour Eladora de la Belle Ile, dont elle accepte de devenir la marraine, et surtout un nouvel amour pour le Sieur Gwilherm de Harscouët, qui promet d'être le dernier de sa vie.

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Miyamoto88

Septième maire de Brest
Connétable sous le règne d'Alieniore (2 semaines)
Prévôt des maréchaux sous le règne d'Alieniore et sous le règne de Juallia.
Baron de la Turballe Lieutenant de l'armée Bretonne (5 mois) Colonel de l'armée Bretonne

Miyamoto Salaun de Kerkreñv Frère ainé de Tatoo et Arkaen?. Né à Brest il fit ses débuts à l'armée en tant que seconde classe dans le régiment des Louarned eus Brest, petit à petit grâce à son dynamisme il grimpa les échelons de l'armée d'abord Major puis suite à ses faits d'armes lors de la Campagne de l'Hermine il passa rapidement lieutenant du régiment puis Colonel du Disctrict Ouest de Bretagne quelques mois plus tard. Plus tard mettant sa carrière militaire un peu de côté il devint maire de Brest puis prévôt des maréchaux sous le règne de la Duchesse Alieniore, puis sous celui de la Duchesse Juallia. Il travailla d'arrache pied durant la Guerre des Cents jours à la maréchaussée à veiller à la protection de la Bretagne. À la fin de son travail à la maréchaussée il fut récompensé par Pit de Guérande qui l'a anoblit Baron de La Turballe pour son travail accompli. Maintenant très souffrant et ne pouvant plus gouverner à La Turballe il a legué sa Baronnie à son frère Tatoo, il est désormais devenu rare de l'apercevoir en dehors de la maison familiale des Salaun de Kerkreñv.

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Izéa Salaun de Krekrenv

Fille de Tatoo Salaun de Kerkrenv

C'est au crépuscule du 26 février de l'an de grâce 1438, que naquit cette adorable enfant, que ses parents nommèrent Izéa. Benjamine d'une noble famille composée de trois enfants, la petite blonde vécut une enfance heureuse, dans le luxe et l'argent. Curieuse de la vie, et poussée par sa soif de liberté, elle repoussa les interdits et tomba alors amoureuse d'un gueux. Têtue, elle refuse l'autorité de son « enfoiré » de père qui lui ordonne de quitter cet homme, au risque de déshonorer leur famille, elle préfère fuir avec lui et se retrouve rapidement enceinte, puis lâchement abandonnée par ce dernier.

Elle ne sait alors vers qui se tourner et revint au domaine familial cependant la situation se dégrada et son père la chassa sans autre forme de procès, à son grand désespoir.

Devant alors ne compter que sur elle pour assurer sa survie, la brestois découvre la face cachée du monde que sont la misère et la pauvreté, et n'a d'autre solution que de vendre son corps pour subsister. Entre vivre et mourir il a fallu choisir. Les épreuves qu'elle traverse alors, forgent son caractère, tout en lui laissant des cicatrices profondes qui ne disparaitront jamais.

Arrivée à terme, elle trouva refuge chez les nonnes juste au moment de la délivrance, elle leur confie l'enfant qui disparaît sans laisser de traces sans qu'elle sache s'il s'agissait d'une fille ou d'un garçon.

Dégoutée par la vie, mais fidèle à elle même, Izéa continue à jouer de son corps et commence même à prendre un malin plaisir dans la décadence et l'inconstance. Sachant user de ses atouts que la vie, tant sa rare beauté que ses formes généreuses qui plaisent tant aux hommes, elle parvient à mener sa vie sur les routes de France. L'argent afflue facilement et c'est bientôt des bourses pleines d'or qui arrivent dans ses mains. C'est alors qu'une annonce, faite par un nobliau de Bretagne attire son attention. Sa candidature acceptée, elle rejoint la Bretagne et Brest son village natal, où de simple aguicheuse de rues, devient rapidement soubrette de luxe des plus grands.

Plus besoin, dès alors, de se promener la nuit dans d'immondes ruelles, l'aguicheuse fréquente alors à loisir les plus somptueux châteaux de Breizh et y passe la plupart de ses nuits, renouant ainsi avec le luxe qu'elle a connu enfant. C'est à cette époque qu'elle retrouve Pelotine de Salaun de Kerkreñv, sa sœur ainée, avec qui elle retisse des liens très forts malgré le fossé qui les sépare.

Ne désirant pas s'arrêter en si bon chemin et prouver à son "enfoiré" de paternel qu'elle réussit à se débrouiller sans lui, son ambition sans borne, la fait se lancer en politique et elle devient Mairesse de Brest.

Comme toutes femmes, un jour, elle goute à nouveau à l'amour et s'entiche d'un pêcheur de Kastell Paol, le beau Heinekenavo, et laisse un temps sa profession de nuit en sommeil, retrouvant des allures de femme convenable, un peu trop pour cette divine blonde, rebelle et si peu farouche. Est ce le volcan qui se réveilla alors ou leurs trop grandes différences? Mais leur idylle prit fin à peine quelques mois plus tard.

Dans le même temps, elle s'explique avec son père. Après une discussion tumultueuse, tous deux finissent par reconnaître leur tord, et leur rapport redeviennent plus cordiaux.

La vie reprend ses droits et la sulfureuse blonde ses travers. Elle prend bien vite et sans même le vouloir Kieran_Clow dans ses rêts, qu'elle nomme « son petit morveux », et avec lequel elle fait des projets, avant qu'il ne disparaisse sans crier gare.

Passionnée par le jeu de la séduction, elle fait alors tomber dans ses filets la pire des crapules Elicas du Castel des Pendragons, promis alors à sa sœur. Les deux femmes se fâchent et elles ne conservent du mot "sœur" que le nom. Cependant, Elicas décide de partir en Croisade l'abandonnant à Brest sans autre forme de procès après lui avoir promis un mariage.

La jeune femme découvre avec effarement à son départ de Bretagne qu'elle est enceinte.

Grande amoureuse devant l'éternel, Izéa goûte aux prémices de l'Amour avec des hommes divers pour dorénavant simplement satisfaire son égo et se faire rappeler sa beauté malgré la progéniture qu'elle a dans le ventre.

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Elibas Salaun de Kerkreñv

Cousine de Tatoo Salaun de Kerkreñv

Ordonnance de l'Ost Breton
Médecin du Triskell Rouge

Issue d'une lignée de trois enfants, Elibas a donc deux frères répondant au nom de Néru et Chtibo.
Pendant son enfance, lors d'un voyage en calèche, sa famille eut un malencontreux accident qui brisa leur destinée. La jeune fille resta alors auprès de mon père mais perdit de vue ses deux frères.

Plusieurs années passèrent et la jeune femme retrouva son frère Néru dans la ville du bout du monde autrement dit à Brest. Son autre frère Chtibo quant à lui devint amnésique à la suite de cet accident et ne revint en ville qu'une dizaine d'années plus tard. Néru et Elibas ne le reconnurent que grâce à une marque de naissance.

Elibas a aussi pour famille trois, plus que célèbres, Brestois du nom de Miyamoto, Arkaen et Tatoo du côté de son père. Du côté maternel elle hérita également de deux noms moins fameuses personnalités Jepl et Lauralyne Gouyon de Matignon.

Elle se fait baptiser en l'église de Brest en présence de sa marraine Clelia de Welsh et de son parrain Miyamoto Salaun de Kerkreñv. Elle devait aussi s'y marier avec son fiancé Debad mais peu de temps avant la noce il en décida autrement.

Elle fut porte parole au Cromlec'h et appartenu au clan des Dragons avant de rejoindre la Maison des Salaun de Kerkrenv.

Cette douce Brestoise reste très discrète et n'aime guère les mondanités.

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Chtibo Kindall-Salaun de Kerkreñv

Cousin de Tatoo Salaun de Kerkrenv
Frère d’Elibas et de Neru Salaun de Kerkrenv

Habitant de Brest, Chtibo est le symbole que la renaissance est possible.

Le 27 février 1456, le jeune Chtibo arriva dans la ville de Brest avec une calvitie et une amnésie totale à cause d’un accident survenu une dizaine d’années auparavant. Il décida alors de prendre le nom de Chtibo Kindall.

Afin de redonner un minimum de sens à sa vie et retrouver une certaine joie de vivre, Chtibo prend son courage à deux mains laissant ainsi apparaitre les traits de caractère d'un battant.

De vagues souvenirs revenant peu à peu à la surface, Chtibo se souvint peu à peu avoir vécu dans cette région qu’est la Bretagne où l'on se fait un devoir d'être le plus accueillant et hospitalier possible, mais aussi que le plus important est de donner aux autres. Chtibo assimile et fait donc siennes ces dites valeurs.

Accueilli chaleureusement à Brest, notamment par Zumbale qui devient son parrain, il réapprend à vivre et décide de s'impliquer dans cette cité, envers laquelle il se sent redevable.

Après une rencontre avec la mairesse de l'époque la dénommée Maf, il devient assistant à l'animation de Brest. Puis après avoir acquis la citoyenneté bretonne le 20 avril 1456, Chtibo est élu pour un premier mandat en tant que maire de Brest. Il fut par la suite élu une dizaine de fois et demeure, avec ses 12 mandats, l'un des brestois encore en vie à en avoir réalisé le plus à Brest.
En parallèle, Chtibo devient également conseiller ducal aux mines.

Le 10 septembre 1457, Chtibo part en retraite afin de se reposer de ses nombreux mandats et de son travail pour le duché, il ressent également un besoin de se retrouver après d'importants conflits avec son conseil municipal.

Le 27 janvier 1458, Chtibo sort de retraite et découvre Brest sous un tout autre jour. Jour sous lequel il espérait ne jamais voir la ville, c'est-à-dire calme, morte, avec un marché qu'il ne reconnaissait plus. La seule personne avec qui il réussit à discuter fut le maire Kulligan, à qui il offre ses conseils avant de repartir au monastère.

Le 8 Février 1458, Chtibo sort à nouveau de retraite. Les élections pour la mairie de Brest approchent, Chtibo participe aux débats et Kulligan, le maire, répond une fois de plus et lui ré-ouvre les portes du conseil municipal. A partir de ce jour, Chtibo redevient actif dans ce lieu.

Novembre 1458, Chtibo vit toujours à Brest où il continua à s'investir de son mieux pour cette ville qu'il chérit tant en proposant son aide. Il est d'ailleurs, un des membres actifs du Conseil des Anciens depuis sa création, le 16 février 1459.

Alors qu’un jour, il discute en toute amitié avec la brestoise Elibas. Par un heureux concours de circonstances, celle-ci reconnait une tache de naissance sur la peau de Chtibo qu’elle et son frère Neru portent également. C’est ainsi que Chtibo redécouvre sa sœur jumelle après dix longues années. Il fait donc partie de la grande famille des Salaun de Kerkeñv, dont il ajoute le nom à celui qu'il s'était choisi à la suite de son amnésie.

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