Arrivée d'une blonde à la robe rouge

Tagada tsoin tsoin ! C'est bien Sianne qui arrivait au loin sur son cheval, suivie de près par sa fille Eloane qui s'occupait de son petit frère dans la charrette que conduisait le compagnon de Sianne. Oui ! Une jolie troupe en vue !

Sianne respira l'air frais, l'air de chez elle, celui de sa Bretagne natale. Plus de 10 ans qu'elle n'était pas revenue... Tant "d'aventures" qui l'avaient marquée: des souvenirs qu'elle chérissait plus que tout, tels que la naissance d'Eloane, la naissance de Tristant, la rencontre de son compagnon actuel... et d'autres souvenirs qu'elle préférerait oublier mais qui l'ont marquée à tout jamais et qui font ce qu'elle est maintenant... Une femme qui a suivit son premier amour dans tous ses méfaits, ses prises de chateau, ses brigandages, etc... mais désormais, cette femme s'était repentie, revenait dans le droit chemin grâce à son nouveau compagnon et pour le bien de ses enfants.

Elle releva la tête, contempla le château, et un long soupire se fit entendre. S'arrêtant devant les portes, elle resta assise sur son cheval et s'annonça, à qui passerait pour l'entendre.

Bonjouuuuuur ! Euh.... Demat ! Pardon ! Y-a-t-il quelqu'un dans les parages pour nous faire rentrer ?!

Messages : 2 Date d'inscription : 26/06/2012

Je

…

Veux

…

Monter

…

A cheval !

Malgré son insistance, la fillette essuya un énième refus de la part de sa mère. Le caprice qui suivit n’y changea rien. Et ce n’était pas faute d’avoir tapé du pied et d’avoir usé de toutes les stratégies possibles et inimaginables pour faire craquer la jeune femme. Mais rien n’y fit. La gamine était condamnée à rester dans la charrette et à s’occuper de son petit frère.

Pendant un long moment, Eloane resta les bras croisés, les sourcils froncés, à bouder. Et le fautif, bien sûr, c’était Tristant, son petit frère. Oui parce que s’il avait été plus grand, la gamine aurait peut-être pu rester avec môman, chevauchant fièrement le cheval de celle-ci.

Pfeuh ! Pas de bol !

Les heures s’écoulaient et Eloane finit par se calmer. Comme on lui avait demandé, elle veillait sur son petit frère, s’amusant avec lui. Le voyage était long… trop long pour une gamine de son âge. Elle était pressée d’arriver. D’ailleurs, la question qui était souvent revenue au cours de ce périple fut : « on est presque arrivés ? ».

Relevant la tête, elle pu aperçevoir les contours du château se dessiner au loin. Sourire aux lèvres, la fillette trépignait d’impatience et demandait au compagnon de sa mère d’aller plus vite, pressée d’en finir avec ce voyage qui avait trop longtemps duré.

De retour de son exil en Anjou depuis seulement deux jours, la Sulfureuse avait déjà repris les rênes du château en main. Elle tenait particulièrement à ce que l'entretien de la demeure familiale soit irréprochable et que les alentours attirent les regards inquisiteurs, avides et jaloux. Avoir pu remettre les pieds et conquérir l'héritage patriarcal était une petite fierté personnelle et son orgueil étant insatiable, il la poussait à toujours plus innover pour atteindre le comble du somptueux pour ce lieu exquis. Fallait bien reconnaitre que l'Enfoiré avait tout de même eu du goût dans le choix de ses terres.

Depuis que le soleil s'était levé et après s'être fait convenablement coiffé et maquillé, la Brestoise s'affairait donc à remettre de l'ordre au sein de ce domaine oublié par ses habitants et délaissé par ses suivants.

Ayant donné une heure plus tôt, ses directives pour la journée à venir, directive qui consistait très simplement à nettoyer de fond en comble chaque aile du château avant de s'attaquer aux extérieurs, la jeune femme en profita pour aller se promener et flâner dans les jardins. Elle y nota d'ailleurs les améliorations à apporter durant le courant de la semaine. Une branche qui dépassait par ici, un buisson dont les couleurs laissait présupposer une fin proche par là etc.

Le tour de ronde terminé. La Blonde décida de rentrer au château où des courriers dont un en particulier attendait réponse. En conduisant ses pas vers le hall d'entrée, elle remarque un remue ménage peu commun au niveau des grilles d'entrée. Suspicieuse de découvrir l'identité de l'individu à l'origine de ces jacassements, la seconde fille du Tatoué fit demi tour et se rendit aux grilles.

1, 2, 3 voire même 4 individus ! Une vraie petite famille semblait attendre impatiemment qu'on les accueille.

La Blonde esquissa un grognement qu'ils ne purent percevoir. Bordel encore des inconnus qui vont demander le gite et le logis ! maugréa t-elle entre ses dents.

Agacée, elle attrapa ses jupons pour éviter de marcher accidentellement dessus et se dirigea de sa démarche vive mais assurée vers l'entrée du castel.

Mais surprise...
Une crinière blonde comme les blés, reconnaissable entre mille...
S... Sophie? Sofia? Solana? Crotte ! Ah oui Sianne ! Depuis combien de temps n'avait-elle pas remis les pieds ici, celle là et que désirait-elle? Une part de l'héritage familial?

Sa cousine de très loin son ainée était donc de retour au château avec toute sa marmaille en prime. Pffff ! Elle aurait vraiment pu s'abstenir et venir seule.

Avec un sourire forcé, la jeune femme tenta donc de se montrer la plus aimable et chaleureuse possible:

Ma très chère cousine, bienvenue à Crozon, que me vaut le plaisir de vous revoir?

Son manque d'enthousiaste ne se laissa pas transparaitre. La Blonde fut ravie une fois de plus de ses qualités d'oratrice.

Elle était revenu en même temps que sa chère cousine,la brise bretonne.Elle c'était offert un plaisir,et quels plaisir ! Du noir,de l'or,une robe de qualitée ... La grande demoiselle avait prévenu sa soeur,sa douce grande soeur qu'elle avait informer d'avoir retrouver leurs père.Et voilà,que passant sa tignasse platine,elle voit une marmaille ... Et la cousine?
Aussitôt elle est descendu,arrive,dans la fameuse noir et or.

Arrivant derrière la blonde Izéa,elle relève légèrement son jupon et lui saute dessus.Puis un hurelement presque strident :

"- MA COUSIIIIINNNNE ! Qu'est-ce tu fait? "

Salaun de Kerkreñv Messages : 451 Date d'inscription : 08/03/2010

Aprés une blonde, deux blondes, trois blondes non ?
Et bien non! une brune! elle rêvassait une nouvelle fois dans les jardins, pâquerette dans les cheveux,brin d'herbe dans la bouche.

Un groupe s'avance vers la grille de loin, elle observe, aucune envie d'aller donner le bonjour a n'importe qui.
Izéa semble être la première.
Lybrylla la suit de peu comme souvent.
De loin l'enthousiasme ambiant semble être due a des retrouvailles, bien il fallait donc y aller.

Rapidement, la croque donc se dirige vers les "gens" afin de leur apporter le bonjour.
D'un oeil étonné elle constate que c'est de la famille.
Ils tombaient bien, depuis le temps qu'elle cherchait un peu de compagnie.

Un saut, non un assaut !
Lybrylla, sans crier gare, s'écrasa sur l'Impétueuse qui attendait une réponse de la fille ainée d'Arkaen tout en se demandant s'il allait falloir loger et nourrir toute cette tribu.

Si la jeune femme savait parfois apprécier les traits enfantins et innocents de sa cousine comme en Anjou lors de la rencontre avec l'imposteur italien, par d'autres fois elle les haïssait. A ce moment là, justement elle ferma les yeux une demi-seconde pour ne pas criser et se contenta d'émettre un grognement empli de sens. Un regard noir et froid se posa sur sa cousine.

Au lieu de me détruire le dos, vas donc voir qui est là. dit-elle en levant les yeux au ciel pour affirmer son agacement et en pointant le doigt vers la nouvelle arrivée.

A pas de velours, son ainée se joignit soudain à elle. De l'herbe pleins les cheveux, un petit air bohème au coin des lèvres. La jeune femme ne put empêcher de la narguer:

C'est une culbute avec Ladra qui t'a mise dans cet état?

Elle laisse sa douce cousine,la chasser,lui lancer un regard noir,lancer une pique à sa cousine brune puis elle annonce,après avoir lever les yeux :

"- Sianne ! Ma soeur ! "

Maintennat,c'est Sianne,sa soeur aînée,qui va subire les bisous baveux de Lybrylla,une étreinte exagérément serrée et elle continua :

"- Tu à bien reçu ma lettre donc comme quoi j'ai retrouvé notre père ... "

Puis un regard sur les cousines et elle dit :

"- Tu connaissais l'existence d'Izéa et Pelotine,nos cousines? "

Oui,champenoise,elle n'avait pas connut les deux,avant de se retrouver face à elle,son précieux bracelet ouvrager en main,presque arraché par la douce Pelotine.

Rah ! Pourquoi c'était forcément une blonde qui venait la voir ? Trop d'blonds ici... ça allait pas tout ça ! Restant assise pour dominer de toute sa hauteur, elle attendit qu'elle arrive jusqu'à elle.

Bonjour Cousine, merci de m'accueillir d'un tel... enthousiasme! Je viens suite à une lettre de Lybrylla disant qu'elle a retrouvé Arkaen...

Voyant arriver sa jeune soeur, elle sourit en coin. Une robe noire ? N'est-ce pas fait pour les deuils ? Bah.... Sianne s'en contrefichait, deuil ou pas, elle resterait en rouge ! Elle adapterait juste les teintes de ses robes. Sursautant tout de même au cri presque strident qu'elle poussa à l'intention de leur cousine, elle se crispa un instant, resserrant les doigts autour des rênes.

Lyly.... Toujours aussi survoltée dis-moi ? *Se tournant vers Izea.* Qui est là ? Simplement la grande soeur de Lybrylla ! C'est d'une politesse cette façon de demander... Tsss... J'dois rappeler que j'suis encore là? M'enfin, on va dire qu'j'ai l'habitude.

Se retournant vers la nouvelle arrivante,-une autre blonde!- elle la jaugea de haut en bas.... Quelle dégaine ! Un léger soupir, Sianne descendit de son cheval et... AAAAAAAaaaaaarrrggg !!! Des bisous baveux ! Inévitable de la part de Lybrylla, mais force est d'avouer, Sianne les avait totalement oubliés !

Oui oui Lybrylla, je l'ai bien reçue ! Je n'serais pas revenue sinon... Hum... je les avais déjà rencontrées rapidement oui. Mais ravie de les revoir après tant de temps !

Mais je ne pense pas que vous connaissiez ma famille... Là bas, sur le cheval tirant la charrette c'est Gab, mon compagnon, Eloane est dans la charrette avec Tristant, son petit frère....

Se retournant pour les désigner de la main, Sianne "eu un bug". Raaaaaaaaaaaah ! Gab avait en main le panier de Tristant. Et Elo ? Elle était où encore?

Salaun de Kerkreñv Messages : 451 Date d'inscription : 08/03/2010

Regard noir en direction de sa cadette, si elle savait !
Si elle savait !

Je faisais du jardinage figure toi... uniquement du jardinage...

Puis elle se retourne vers Sianne qui ne prend pas la peine de lui dire bonjour, alors ce sera a elle de faire le premier pas, lourd effort que celui ci, être aimable, en ce moment il fallait s'activer pour lui arracher un sourire et de l'amabilité surtout.

Bonjour.
Je ne suis pas bien grande mais je suis ici.
Bienvenue a toute la famille.
Vous estimez rester ?
Il faudrait nous le dire, pour qu'on ai le temps de préparer quelque chose a manger, de conséquent et des chambres prêtes.

Les bras croisés, la mine peu avenante, elle attends, jetant un coup d'oeil au peuple qui vient envahir le château.

Duc de Crozon Messages : 801 Date d'inscription : 17/03/2008

Le dug en était encore à pratiquer son activité préféré du moment, c’est-à-dire la reconstitution des grandes batailles, prise de bec et Cie qu’il avait menée tout au long de sa vie. Malheureusement pour le personnel, il devait y participer et pire…Jouer les ennemis de Duc.

- Bon on recommence l’explication car j’ai l’impression que la majorité d’entre vous avez été embauché par Izéa qui n’a comme seul et unique critère d’embauche, la taille de vos mains.

- Pourquoi ? Bah selon ce que j’ai lus dans son journal intime, parait que c’est directement relié à la taille de votre ‘’ armement ‘’ ouais votre zizi bordel de merde !

Cul sec, on ne change pas les bonnes habitudes.

- Au moins vous avez l’air à des hommes, si c’était Pel qui avait passé les entrevues, j’en serais à jouer à la guerre avec Grand-Sage que j’aime bien surnommer ‘’ l’homme sans zizi ‘’ Ouais ouais elles sont toutes les deux assez différentes et c’est très bien comme ça.

heurk, il éprouvait maintenant un sentiment de fierté envers sa progéniture...Il eu soudain envie de vomir. '' Pffffff les sentiments vos vraiment finir par me tuer '' se dit-il.

- J’en profite pour vous dire que le premier qui touche l’une de mes filles, je lui coupe le zizi, je le fais fermenter dans la pisse de chat normande puis je le donne à bouffer aux mendiants qui ne cesse de venir quémander à ma porte, right ?

[i]L'expression plein comme une vache pleine s'appliquait à merveille. Puis, sans avertissement le cerveau du l'enfoiré tenta de communiquer avec lui...'' Vous êtes bourré, ne rentez pas à cheval ''

- Va au diable, je peine à marcher je ne vais surement pas rentrer à pied donc la ferme on se reparlera dans quelques...Semaines !

Voilà qu'il discutait tranquillement avec son cerveau, à haute voix et devant ses hommes par dessus le marché...

- Bon je vais enfiler ce que je portais à l'époque.

Quelques minutes plus tard et une autre bouteille vide, il était finalement près. Il s'empressa de se diriger vers l'extérieur bah aussi vite que son état le permettait.

HORREUR ! Grande déception, dès qu'il se pointa dehors il ne pu que remarquer un troupeau de personne en plein milieu de son champ de bataille qui discutait tranquillement.

Premier réflexe, il baissa les yeux pour grogner et c'est exactement là qu'il se rendit compte qu'au final, il ne portait que son casque, une cape, qu'il tenait une bouteille d'une main et son épée dans l'autre...

Ouais, il était nue '' l'armement '' qui pendait le long de sa cuisse gauche, rien de moins. Qu'allait faire le Dug ?

- Quoi, quoi ? Un Dug n'a pas le loisir de se sécher naturellement chez lui !

L'unique option maintenant ? Tourner les talons en s'excusant, jamais ! Il n'allait pas quitter comme ça, il prit sa bouteille la leva et s'écria '' Irmat '' accompagné d'un sourire comme seul lui en avait le secret.

( Désolé mais j'en ai marre que mon blond soit supposément mort en ce moment, donc si vous permettez j'aimerais bien pouvoir délirer un peu ici, je dois me refaire la main si je souhaite rejouer ce grand malade mentale ^^)

Messages : 2 Date d'inscription : 26/06/2012

A peine la charrette fut-elle immobilisée que la gamine colla son petit frère dans les bras de son père et s’empressa d’en descendre.
Une fois par terre, la fillette contempla les alentours, grand sourire aux lèvres. Elle espérait qu’ils allaient vivre là, dans ce château. Oui parce que voyez-vous, son rêve, c’était de devenir princesse et puis pourquoi pas, par la suite, monter sur le trône du royaume. Mais pour l’instant, elle visait le statut de princesse. Elle allait d’ailleurs faire des autres enfants ses sujets, si enfants il y avait, bien sûr.

Un coup d’œil vers le portail où était Môman. Eloane constata qu’il y avait un rassemblement d’adultes. Elle aurait pu y aller, certes. Elle aurait pu aller saluer. Mais non. L’appel de l’aventure fut bien plus fort que les remontrances dont elle aurait droit lorsqu’elle reviendrait.

Et la gamine de s’éclipser pendant qu’aucun grand ne faisait attention à elle. Bien sûr, elle ne s’éloigna pas de trop non plus. A cinq ans, on aime explorer tout seul mais pas trop loin de maman non plus.
Et c’est après avoir visité une infime partie du domaine que la fillette revint vers sa mère en trottinant. Et elle arriva pile pour la question posée par Pelotine. A savoir : « vous estimez rester ? ».

Maman ! On peut rester ? Allez, dis oui, siteplait !

Et de tirer légèrement sur la chemise de sa mère, collée à elle, tête levée et les yeux implorants.

Le château des Salaun de Kerkreñv semblait être tiraillé entre une onde de mauvaise humeur et une onde d’euphorie. Ces deux émotions n’ayant pas pour habitude de s’associer, le résultat n’était qu’un joyeux capharnaüm qui semblait parfaitement convenir à la Blonde qui retrouva presque son sourire enjôleur. Femme active, famille active ! Même si tout ce petit monde la dérangeait alors qu’elle était en pleine rénovation du château et de ses environs et qu’en prime les mômes avaient le don de l’insupporter. D’ailleurs en parlant de marmaille, la gamine semblait se faire la malle, Izéa esquissa un sourire niais en pensant : tu vas te perdre dans les bois et te faire bouffer par un loup. Haha.

Et puis son ainée prit la parole et la Blonde fronça le nez, mimique coutumière qui avait fait succomber tant d’hommes. Faisant dos à ses cousines pour les laisser à leurs retrouvailles et leur épargner une scène, elle se tourna vers son ainée qui s’était avec certitude lever du mauvais pied. Ses yeux bleus étaient devenus perçants.

C’est quoi ton problème ?

La remarque était piquante, acerbe. Il y avait des limites à ne pas franchir. Pelotine les franchissait une à une. Si depuis un certain temps, la jeune femme avait pris sur elle pour relativiser la journée de la veille avait fait sauter tous les verrous.

C’était dans ce début de règlement de compte qu’un joyeux luron débarqua : les attributs bien à l’air, la bouteille au ¾ vide à la main ce qui expliqua cela, l’épée dans l’autre.

Mais c’est qui celui là ? Lâcha-t-elle exaspérée par la comédie qui semblait peu à peu prendre place.

Et puis cette voix. Le visage caché derrière le casque se laissa deviné, la Blonde aurait pu sortir dix mille remarques du genre : Tu es bel et bien vivant ? Mais on a enterré qui alors ? Je croyais que le cadavre qu’on avait enterré avait vidé la cave ? Ou alors tu viens de sauter qui là ?

Mais non la seule réplique qui sortit fut :

C’est avec un popol de cette longueur que j’ai été conçue ?

Duc de Crozon Messages : 801 Date d'inscription : 17/03/2008

Non non non sa blonde de fille venait de faire la pire chose possible, elle le narguait lui faisant immédiatement la situation, la présence d'inviter et surtout d'enfant.

- Exact ma fille, tu comprends maintenant mieux pourquoi ta mère avait la démarche d'un gosse qui a fait caca dans ses braies. La pauvre n'était pas très profonde, je parle intérieurement là, NON NON je ne parle pas de sa grotte, je parle de son âââne tu sais le truc qui pue !

- Heuuu merde de son âme car si ma mémoire est bonne elle n'a jamais eu d'âne parce que c'est interdit par le grand coutumier Salaun. Ouais ouais le coutumier que j'ai moi-même écrit la semaine dernière pendant que je prenais un bain dans le chouchen, comme c'est coutume chaque mardi ensoleillé tiens !

Sourire amusé...

- Sinon qui se trouve nue dans mon champ de bataille hein ? Oui oui y'a que moi alors je reformule la réponse ou la question c'est au choix. Vachement agréable la vie de Dug poupée car on a le choix, j'adore le choix mais je préfère les brunes car elles sont moins naîve que les blondes et plus brillante que les rousses ! Mais ce n'est pas important là maintenant j'exige de savoir qui me regarde les yeux plus rond que rond ???

Hop éclair de génie, il enleva son casque et il le plaça devant ses attributs. Aucun doute dans son esprit, il était rien de moins qu'un génie et il s'aimait à en faire saliver n'importe quoi...

- Welcome to Crozon ! En passant parait que je suis mort...Bah selon ce qu'un des idiots là derrière a essayé de m'expliquer, mais bon comme tout ce qui entre dans mon oreille droite ressort immédiatement par la gauche, je n'ai absolument rien écouté comme toujours.

Le Dug savait très bien de quoi il parlait, il avait passé des semaines et des semaines à essayer de trouver quelqu'un qui lui ressemblait comme deux gouttes d'eux pour jouer à un autre de ces jeux stupides malheureusement, sa trouvaille buvait plus que lui...Alors très amusé il s'était simplement volatilisé pour voir ce qui allait arriver. Jamais il n'aurait pensé que la suite serait aussi amusante.

La bretonne,si on peut dire,vit alors une étrange scène se dérouler au loin ... Une cape,une bouteille,une épée,un casque ... et un cul nue.Super ! Elle soupira,se demandant quel ivrogne était entré et se préparant à se que la cousine hurle à plein poumons et elle n'ignorer pas qu'ils étaient volumineux.Une remarque de la part de la platine à grosse poitrine,puis il parle l'ivrogne,il parle,il parle.Pendant se temps la,le cerveau de l'Hermine s'échauffe un peu,pour enfin se réveiller,lorsqu'il enlève le casque.Et le hurlement qui suit,est suivit d'une chute.

"- AHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH "

Oui,elle est en train de réaliser,que c'est le cadavre bouteille en main,puant et dans le noir,qu'elle à sous les yeux.Ses yeux amande s'agrandirent de terreur alors que pointa du doigt le visage découvert,elle balbutie :

"- C'est ... c... c'est ... l'...l'est ... m ... mo ... mort ! "

Elle pâlit,la voilà aussi blanche que de la neige,les fesses sur le sol,et bien sûr,la robe noir ... bousilliée.

Il a fumé ou quoi ? La Blonde ne put se retenir d’écarquiller les yeux. Si le fait de voir son paternel à poil ne la dérangeait pas outre mesure, son débit de parole la stupéfia. Jamais elle ne l’avait entendu prononcer autant de syllabes dans un si court laps de temps.

P‘tin, qu’est ce que ça pouvait être causant un bourré ! Esquintant !

La jeune femme se rasséréna, reprit sa posture habituelle, tête haute et dos droit, et enfin elle croisa les bras afin de se concentrer sur l’assemblage des mots. Mais oui tout ceci avait en faite un sens !!!

Il osait ! Il osait tout ! Il osait tout et sans aucun tabou !

Pincement des lèvres quand il évoqua sa mère.
Haussement de sourcil quand il parla des coutumes familiales.
Froncement de nez quand il aborda la différence d’intelligence qui résultait de la couleur de la chevelure.

Le commentaire lui déplut. Il en fut de même pour sa cousine apparemment. Son regard se posa un bref instant sur l’Hermine qui avait chuté au sol. Un léger sourire maquilla son visage avant d’en revenir à son paternel sur lequel se posa un tout autre sourire...

Le ton monta. L’impulsivité était un vilain défaut que la Blonde ne parvenait pas à contrôler dans toutes les situations. Aussi, elle dit :

Primo, tu peux te cacher avec ton casque pour ce que nous avions à y voir.
Deuxio, il n’y a pas de soleil et nous ne sommes pas mardi.
Tercio, la Blonde est une race supérieure, c’est scientifiquement prouvé. Un jour je suis certaine que l’on rêvera de changer le monde pour n’y voir que des blondes.

« Je rêvais d'un autre monde Où la terre serait ronde, Où la lune serait blonde, Et la vie serait féconde. » se mit-elle à fredonner.

Bref ! Ose une fois de plus soutenir devant moi que les blondes sont naïves et tu vas voir où je vais te la mettre ta naïveté Bébé !
Cuatro, si t’être fait la malle te fait rire. Moi pas. Et la noblesse bretonne non plus. Je tiens à ma fierté et à la dignité de cette famille.
Cinco, je suis vraiment en train de te faire la morale ?

Ses mains vinrent délicatement massées ses tempes.

Bon et maintenant ? Quelqu’un a-t-il faim ?

Faire diversion. Bip bip la voilà la solution idéale !

L'Hermine se remet rapidement,lorsque la cousine parle de nourriture ... Le nez se lève,les yeux se mettent à pétiller ... le sourire s'élargit,voilà la platine prête à se relever.Son regard se pose de nouveau sur le visage de l'oncle mort-pas-mort et le détail,lui et son frère,étaient-ils réellement si semblables? Mordillement de lèvre,les questions la tarauder depuis longtemps et Izéa ne l'avait que peu informée,elle se releva,la robe noir maintenant boussillier elle soupire.

"- Izéa ... tu lui à bien fait la moral,les blondes sont égale aux brune et j'ai faim "

Petit regard vers la brune Pelotine ... Lorsqu'elle à faim,elle répond vite.Contre elle elle tien précieusement se bracelet d'or ouvrager aux initals d'Arkaen,le braceler qui lui avait permis de retrouver celui-ci,bracelet que Pelotine avait faillit arracher en même temps que son bras.

Duc de Crozon Messages : 801 Date d'inscription : 17/03/2008

S'était à prévoir, il était hyper amusé de la réaction d'Izéa la blonde en puissance mais aussi de celle de Lybrylla, par contre il s'inquiéta de celle de Pelotine et il espérait qu'elle allait se remettre de toutes ces émotions. Malgré son état avancé, il se devait de reprendre une peu son sérieux car la comédie avait assez durée. Il était conscient que ses filles tenaient à leur réputation ainsi qu'à la dignité de cette famille alors comme une fois n'est pas coutume, il allait laisser le dernier mot aux filles. Il se contenta simplement de les suivre jusqu'à l'intérieur.